Quelle est votre relation avec votre père, dans l'enfance, comme aujourd'hui?

6 Septembre 2020

Est ce que votre père s'intéressait à vous? Vous encourageait-il? Vous a t-il jamais poussé dans une activité? un sport? Lui-même comment est-il? était(est)-il sévère avec vous? Quelles sont ses hobbies?
Dites moi tout, en toute confiance EN SAVOIR PLUS >>>

Il est mort quand j'avais pas encore 2 ans, je n'ai strictement aucun souvenir de lui.
mon papa cheri est mon meilleur ami je l aime de tout mon couer il m aime aussi je suis son amie
Mon père?
Il était sévère.
Il n'en branlait pas une a la maison.
On faisait tout le ménage et les travaux manuels.
On frère se faisait taper sur la tête dès qu'il avait le malheur de mettre ses mains dans les poches.
Je ne l'ai pas beaucoup vu: il était alcoolique et passait plus son temps à dépenser tout son salaire dans les putes et les bars. J'ai vu ma mère a quatre patte chercher des pommes de terre de l'année précédente pour qu'on mange.
IL nous faisait des promesses qu'il n'a jamais tenu.
Il s'est barré après avoir fait sa première cure de désintoxe avec une patiente dans le même état que lui.
IL s'est barré en disant qu'il partait chercher des clope et il n'est jamais revenu.
J'ai essayer de lui pardonner toutes ces années de galère, de déménagement intepestifs a cause de ses maîtresses jalouses qui en voulaient plus.
Mais je n'ai tenu qu'un an. Et il me doit de l'argent. Je refuse de le voir maintenant et pour toujours. Il est mort a mes yeux.
tres tres bonne on se cherche meme les memes copines
Ainée, et fille unique jusqu'à l'âge de cinq ans, puis mon frère est né, et je n'existais plus. IL est un tyran domestique. Celui qui m'a appris à répondre aux coups par les mots. Il m'interdisait de lire (ce que je faisais en cachette)
Il m'a humilié enfant, battue, maltraitée. Me répétait sans cesse que j'étais conne et que je n'arriverais jamais à rien. A l'adolescence, j'ai rendu coup pour coup et et même réussi à le faire pleurer juste avec des mots.
Je suis allée vivre à Londres à 20 ans, et j'ai réalisé, qu'il ne serait jamais le père que j'aurais voulu avoir, mais que la colère que j'avais contre lui ne rongeait que moi.
Depuis,tout en vivant loin, j'ai appris à communiquer différemment avec lui, et à le pardonner en parti afin de pouvoir avancer, et surtout essayer de ne pas être comme lui (et comme beaucoup) qui crois que si sa vie ne va pas, c'est à cause des autres.
Je me remet en question sans cesse et essaye d'avancer.
Celà dit, je constate qu'aujourd'hui, lui aussi fait des efforts,
Mais j'ai quand même 34 ans.Les choses changent lentement! Malgré tout, les cicatrices s'estompent, mais sont toujours là.